Cherté de la vie au Bénin : Le Président Hyppollite Ahondémè propose les solutions pour sortir de l’insécurité alimentaire

Cherté de la vie au Bénin : Le Président Hyppollite Ahondémè propose les solutions pour sortir de l’insécurité alimentaire
La Déclaration des Nations Unies des droits des paysans et des autres populations travaillant en zone rurale a défini la souveraineté alimentaire comme étant, «Droit des peuples à une alimentation saine et culturellement appropriée, produite avec des méthodes durables, et le droit des peuples de définir leurs propres systèmes agricoles et alimentaires ».
Mais malheureusement, cette notion aurait été récupérée et détournée, la preuve, aucun pays africain ne peut aujourd’hui oser clamer haut et fort une quelconque indépendance alimentaire pour son peuple car, l’enjeu n’est pas de produire plus pour nourrir le monde mais de produire mieux et de reconnecter agriculture et alimentation locale.
Et pour atteindre cette souveraineté alimentaire, le président de Bénin Vision 2026, Hyppollite Ahondémè propose dans son projet plusieurs pistes pour garantir une indépendance alimentaire à savoir:
– Promouvoir le développement rural;
– Consacrer plus de ressources publiques à l’agriculture;
– Favoriser l’accès à la terre aux paysans ;
– Faciliter l’accès à l’eau aux agriculteurs ;
– Soutenir l’agriculture paysanne;
– Développer la recherche agronomique dans les lycées techniques agricoles ;
– Redonner de l’importance aux politiques de santé et d’éducation.
– Amélioration des infrastructures agricoles, investissement dans les technologies agricoles, l’amélioration des pratiques culturales et le soutien aux producteurs locaux.
– Faire stop à l’importation des produits alimentaires et d’intrants agricoles;
– limiter voir faire stop à notre dépendance des importations de matières premières et produits alimentaires;
– Disponibilité en quantité – qualité suffisante et la subvention des intrants agricoles
– initié des programmes de formation pour les agriculteurs et des investissements dans les infrastructures rurales.
Avec ces pistes du président Hyppollite Ahondémè, l’on pourra à l’avenir tutoyer une indépendance alimentaire équilibré et équitable pour tous au Bénin quand on sait que le régime alimentaire dominant dans chaque ville dépend de la zone agro-écologique considérée où les populations de Cotonou, Lokossa, Porto-Novo et Abomey-Bohicon ont un régime dominé par le maïs, alors que celles de Parakou ont un régime dominé par l’igname. Appliquer ces mesures, chaque région aura à suffisance ce qu’il faut car, avec une politique cohérente et un engagement soutenu, le rêve d’un Bénin pleinement autonome sur le plan agricole que pense Hyppollite Ahondémè, pourrait devenir une réalité. « La souveraineté alimentaire, doit-on le rappeler, est le droit des peuples à une alimentation saine et culturellement appropriée, produite par des méthodes écologiquement rationnelles et durables, et leur droit à définir leurs propres systèmes alimentaires et agricoles.»
Roger Yovo EHOU